Edouard Pons

Edouard PONS

Né en 1947 à Madrid, de mère espagnole et de père français, Edouard Pons a grandi et vécu dans les deux langues. Après une scolarité passée à Madrid, Lisbonne et Tunis, il entreprend des études de Lettres supérieures au lycée Henri IV à Paris, qu’il interrompt pour « s’établir » en usine pendant un an et se confronter ainsi à « la vraie vie ».

Il participe au mouvement de mai 1968 avant de reprendre des études à la Sorbonne. Enseignant d’espagnol dans la banlieue parisienne de 1969 à 1972, il veut aller voir ce dont il parle et part pour l’Amérique Latine, qu’il parcourt pendant deux ans, du Mexique au Pérou, à pied, en camion, voire en pirogue, accueilli jusque dans les villages les plus reculés par « des gens qui n’ont rien et qui offrent tout ». Tantôt enseignant le français, tantôt participant à la récolte du café, à la pêche artisanale, ou à la construction de maisons en adobe ou encore collaborant avec une troupe de théâtre, il se veut à l’écoute des mondes qu’il traverse et partage la vie des plus humbles.

 

     Embauché comme journaliste à l’Agence France-Presse à Lima en 1974, il sera ensuite correspondant et directeur de bureau pendant trente ans dans plusieurs pays d’Amérique Latine et des Caraïbes, en Espagne et au Portugal. La couverture de l’actualité de ces pays, où il réside pour des périodes de quatre à cinq ans, et ses reportages dans les milieux les plus divers lui permettent d’acquérir une connaissance profonde de leur réalité, leurs modes de pensée, leurs langues et leurs littératures. Au cours de ses séjours à Paris, entre deux séjours à l’étranger, il exerce les fonctions de rédacteur-en-chef et enseigne à l’Institut Pratique de Journalisme. La retraite lui permet de se consacrer pleinement à la littérature et à la traduction.

     On lui doit les ouvrages Lisbonne, terre de rencontres, publié chez Autrement en 2008, et Porto, poètes et bâtisseurs, chez le même éditeur en 2010. Il a traduit et publié aux éditions Fondencre, une anthologie du poète espagnol Javier Vicedo Alós, sous le titre Insinuations sur fond de pluie / Insinuaciones con fondo de lluvia. Ses traductions d’autres poètes de langue espagnole, comme David Eloy Rodríguez, José María Gomez Valero, Diego Valverde, Claribel Alegría, Chus Pato, Karmelo Iribarren, ont paru dans des revues ou sur des sites. Il est membre de l’Association des traducteurs littéraires de France (ATLF) et d’EURODRAM, réseau européen de traduction et de promotion d’œuvres théâtrales contemporaines de la zone Europe, Asie centrale et Méditerranée. 

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